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Centre régional de l’ESA : Prévention et réponse à la violence motivée par la haine et l’extrémisme en Afrique du Sud

Date de publication :
30/05/2023
Type de contenu :
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— 3 minutes temps de lecture

Le 30 mai 2023, le réseau Strong Cities Network East and Southern Africa (ESA) Regional Hub a réuni des villes et d’autres parties prenantes de toute l’Afrique du Sud pour explorer le rôle des villes dans la prévention et la réponse à la violence motivée par la haine et l’extrémisme dans le pays, dans le cadre d’efforts plus larges menés par les villes pour promouvoir la sécurité publique, renforcer la résilience et améliorer la cohésion sociale. Organisé conjointement avec la ville du Cap et l’association des collectivités locales sud-africaines (SALGA), et financé dans le cadre de l’initiative STRIVE Cities de l’UE, l’atelier a réuni plus de 50 représentants des collectivités locales (y compris des maires), du gouvernement national, de la société civile et du monde universitaire de toute l’Afrique du Sud, ainsi que des représentants d’ONU-Habitat et du consulat des États-Unis au Cap. Outre la ville hôte, l’atelier comprenait des représentants des villes sud-africaines suivantes : Buffalo City, Cape Town, Ekurhuleni, eThekwini (Durban), Johannesburg, Mbombela, Overstrand, Swartland, Stellenbosch et Tshwane.

Certains des besoins clés identifiés afin d’améliorer les efforts de prévention et de réponse à la haine, à l’extrémisme et à la polarisation menés par la ville comprennent :

Les dirigeants municipaux ont identifié plusieurs menaces et autres défis qui entravent la stabilité et la croissance économique en Afrique du Sud, notamment la montée de la xénophobie et la mobilisation pour cibler les migrants (par exemple, 2021 a vu l’augmentation du nombre d’immigrants en Afrique du Sud). Opération Dudula, un mouvement anti-étrangers ciblant les nouveaux arrivants), des taux de criminalité élevés (par exemple, le commerce illégal de stupéfiants et la prolifération d’armes à feu illégales), la corruption et la mauvaise gouvernance, ainsi que des taux de chômage élevés (en particulier chez les jeunes).

En outre, les participants ont mentionné les luttes du gouvernement central pour affronter et traiter de manière décisive les blessures et les traumatismes que les Sud-Africains ont subis en raison de l’apartheid et de l’histoire coloniale du pays. Ces injustices et l’incapacité à y remédier de manière adéquate ont laissé des segments de la population pleins de ressentiment et particulièrement sensibles à la haine et à la propagande extrémiste. Les participants ont partagé comment, bien que les villes soient en première ligne de la manifestation des niveaux croissants de mécontentement liés à ces problèmes, elles manquent souvent du mandat et du soutien nécessaires pour relever ces défis de manière globale et durable.

Parmi les autres défis auxquels sont confrontés les gouvernements locaux cités figurent la coopération nationale-locale (NLC) limitée, le manque de préparation des villes pour faire face de manière proactive à la montée de la haine et du paysage extrémiste et les opportunités limitées pour les villes d’Afrique du Sud de partager et d’apprendre les unes des autres. Le défi de la préparation est particulièrement aigu en dehors des grandes métropoles, où les capacités sont souvent limitées.

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