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Cadres multi-agences

Cadres multi-agences

Les villes sont particulièrement bien équipées pour identifier, réagir et renforcer la résilience des communautés afin d’empêcher la haine, l’extrémisme et la radicalisation de s’enraciner dans leurs communautés. Pour y parvenir efficacement, les villes doivent puiser dans leurs ressources locales, leur expérience et leurs relations de confiance afin de mobiliser une réponse multisectorielle, à l’échelle de la société tout entière, qui corresponde aux processus complexes et multidimensionnels de la haine, de l’extrémisme et de la radicalisation.

Pourquoi des agences multiples?

Un cadre ou un modèle multi-agences pour prévenir et traiter la haine, l’extrémisme et la radicalisation coordonne les efforts de divers organismes et acteurs locaux, en s’appuyant sur diverses disciplines pour comprendre et atténuer au mieux les vulnérabilités au niveau individuel et communautaire. Il reflète la complexité de l’extrémisme, qui peut toucher n’importe qui, car il n’y a pas de voie unique pour entrer ou sortir de l’extrémisme. Pour tenir compte de cette situation, les cadres multi-agences facilitent non seulement une plateforme de coordination et de communication entre les parties prenantes concernées, mais peuvent également instaurer une collaboration entre des services potentiellement cloisonnés ou isolés.

Les cadres multi-agences peuvent être organisés de différentes manières, mais doivent inclure un large éventail d’acteurs qui peuvent contribuer à servir les stratégies de prévention et à impliquer les personnes potentiellement vulnérables, notamment les autorités locales, les travailleurs sociaux, les éducateurs, les forces de l’ordre et les dirigeants communautaires.

Bonnes pratiques des villes

Municipalité de Kumanovo

En Macédoine du Nord, Strong Cities a aidé Kumanovo à rendre opérationnel un cadre multi-agences, désigné dans la stratégie nationale CVE du pays sous le nom d’équipe d’action communautaire (CAT). Le CAT de Kumanovo a été lancé en 2019 et comprend des représentants du gouvernement local, des éducateurs et des travailleurs sociaux qui se réunissent chaque mois pour discuter des questions pertinentes et des activités en cours dans la ville pour prévenir et traiter l’extrémisme violent. Les progrès et les enseignements tirés de l’expérience de Kumanovo ont ensuite été partagés avec Čair, une municipalité de la capitale macédonienne Skopje, et la ville d’Elbasan en Albanie, ce qui a permis d’élargir l’apprentissage.

Pour en savoir plus sur l’expérience de Kumanovo, lisez notre rapport d’évaluation sur les Modèles multi-acteurs pour la prévention locale : Évaluation technique et enseignements tirés de Kumanovo, Macédoine du Nord.

Bonnes pratiques multi-agences

Le pouvoir des cadres multi-agences provient en partie de leur proximité et de leur immersion dans les problèmes et défis quotidiens qui prévalent dans leurs communautés. Il en résulte une compréhension approfondie et nuancée des facteurs individuels et structurels susceptibles de conduire à la violence motivée par la haine ou l’extrémisme. Bien que les modèles multipartites doivent être adaptés à chaque ville et tenir compte des besoins individuels, des institutions et des relations présentes dans chaque communauté, il existe de bonnes pratiques que les villes devraient prendre en considération lorsqu’elles mettent en place un cadre multipartite pour la prévention locale.

Dans un document d’information intitulé « Why Local Networks are Key to Preventing Extremism and Hate » (Pourquoi les réseaux locaux sont essentiels pour prévenir l’extrémisme et la haine), Strong Cities a identifié dix bonnes pratiques issues de son travail de soutien au développement de réseaux locaux de prévention dans de multiples contextes allant de Kumanovo, en Macédoine du Nord, à Tripoli, au Liban.

Bonnes pratiques des villes

Infirmières auxiliaires au Liban et en Jordanie

Strong Cities a soutenu le développement et le lancement de cadres multi-agences – les réseaux locaux de prévention (LPN) – dans six villes du Liban (Tripoli, Saïda et Majdal Anjarand) et de Jordanie (Karak, Zarqa et Irbid). Les LPN ont rassemblé des praticiens locaux, des animateurs de jeunesse, des chefs religieux, des représentants d’ONG, des fonctionnaires, des enseignants, des travailleurs sociaux et des agents de la police locale, avec un point focal basé dans chaque municipalité. Les IAA sont des plateformes locales qui permettent une approche plus ciblée de la coordination des activités de prévention.

Votre ville est-elle une ville forte ?

L’adhésion à Strong Cities est ouverte aux autorités locales au niveau de la ville, de la municipalité ou d’un autre niveau sous-national. L’adhésion est gratuite.

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