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Mise en œuvre des bonnes pratiques du GCTF pour le renforcement de la coopération nationale et locale dans le domaine de la prévention et de la lutte contre la criminalité transnationale : cartographie des points forts et des défis en Afrique de l’Est et en Afrique australe

Date de publication :
31/08/2022
Type de contenu :
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— 3 minutes temps de lecture

La coopération nationale et locale (CNL) apparaît comme une composante essentielle de nos efforts mondiaux de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (P/CVE). En septembre 2020, le réseau des villes fortes a produit un mémorandum de bonnes pratiques du GCTF pour aider à améliorer les efforts des CLN, mais il y a actuellement peu de compréhension de l’état d’avancement des progrès mondiaux en la matière.

Pour avoir une idée de la situation, et avec le soutien du Mécanisme de surveillance, de communication et de soutien en matière de lutte contre le terrorisme de l’Union européenne et du Royal United Services Institute, nous avons effectué, au cours des trois derniers mois, une étude approfondie des efforts déployés par les CLN en Afrique de l’Est. Dans cette nouvelle publication, nous examinons les obstacles et les progrès du CLN, ainsi que les mesures pratiques à prendre pour l’améliorer. Vous trouverez ci-dessous les principales conclusions, ainsi qu’un lien pour télécharger le rapport complet.

Un grand merci à l’UE pour son généreux soutien à ce projet, et au RUSI Nairobi pour son travail de recherche, de révision et d’édition tout au long du projet.


Principaux enseignements

1. Des définitions plus claires des termes peuvent contribuer à réduire la confusion, la suspicion et le ressentiment à l’égard de la P/CVE et peuvent renforcer la fonction de chevauchement des rôles entre les différents acteurs. La P/EVC, par exemple, est souvent considérée comme un concept occidental et de nombreux acteurs se méfient donc de ce concept et de ses intentions. De même, elle est assimilée au TC et est donc associée au secteur de la sécurité. Dans les deux cas, les collectivités locales et la société civile ne savent pas comment s’engager de manière appropriée.

2. Le renforcement du rôle de la société civile peut déboucher sur des initiatives organiques menées au niveau local. La société civile joue un rôle croissant dans la mise en œuvre au niveau local des initiatives de prévention et de lutte contre la criminalité organisée et, lorsque les gouvernements locaux manquent de capacités ou de connaissances, elle est de plus en plus sollicitée en tant que partenaire de mise en œuvre ou pour offrir son expertise. Cependant, nombre d’entre eux restent sous-utilisés, sous-financés ou ne disposent pas de la liberté nécessaire pour fonctionner pleinement. Il existe des exemples d’initiatives organiques et locales qui pourraient bénéficier d’un financement externe et d’un soutien technique.

3. Les PAN doivent être plus transparents, intégrer et refléter les besoins locaux afin de briser les cloisonnements entre les niveaux national et local et de garantir qu’ils sont responsables. Les PAN pour la protection et la conservation de la vie privée sont activement élaborés en réponse à la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies sur les femmes, la paix et la sécurité, mais nombre d’entre eux existent en vase clos et n’intègrent pas ou ne complètent pas de manière adéquate d’autres approches multidisciplinaires, ou ne reflètent pas les considérations locales.

4. Renforcer le rôle des autorités locales par le biais de plans d’action locaux et d’une utilisation efficace des mécanismes de coordination locaux. Le rôle des autorités locales reste sous-utilisé dans le cadre du P/CVE, aucun pays autre que le Kenya et la Somalie n’ayant mis en place de mesures pour les plans d’action locaux. Il existe des mécanismes de coordination pour les gouvernements locaux, mais ils sont généralement rudimentaires, non fonctionnels ou relégués à la société civile.

5. Le P/EVC n’est ni efficace ni durable s’il est pris isolément et doit être intégré dans les approches et les domaines de travail existants, dans la mesure du possible. Il ne s’agit pas simplement de donner un nouveau nom aux programmes existants, mais de les compléter ou de les intégrer dans des approches multidisciplinaires existantes, telles que le développement, l’éducation, l’égalité des sexes et la jeunesse.

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