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État des lieux : Coopération nationale et locale en matière de prévention et de lutte contre la criminalité organisée – Ce que nous avons appris et ce qu’il faut améliorer

Date de publication :
06/10/2022
Type de contenu :
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— 3 minutes temps de lecture

Le Réseau des villes fortes a invité quatre experts à discuter des résultats d’une enquête de trois mois sur les obstacles à la coopération nationale-locale.

La coopération nationale et locale (CNL) est une composante essentielle des efforts mondiaux de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (P/CVE). Beaucoup de ces efforts sont traditionnellement menés du haut vers le bas, sécurisés et du domaine de l’application de la loi. Mais cette approche exclut ou néglige souvent les gouvernements locaux et la société civile – des parties prenantes qui ont une connaissance et une compréhension essentielles des dynamiques locales, qui ont les moyens d’accéder aux communautés et de répondre à leurs doléances. Pour évaluer l’état d’avancement des CLN, le Réseau des villes fortes, avec le soutien du ministère australien des affaires étrangères et du commerce (DFAT) et de l’UE, a mené quatre études approfondies ciblées qui ont analysé les efforts déployés en Afrique de l’Est et de l’Ouest, en Indonésie et en Ouganda.

En septembre, nous avons invité les quatre experts locaux qui ont mené ces études approfondies à présenter leurs conclusions et à discuter des moyens d’améliorer le CNL. Avec 107 inscriptions de décideurs politiques, de praticiens et d’autres acteurs clés, l’événement a été l’occasion d’une discussion importante et opportune sur ce qui doit changer dans les quatre régions et dans le monde pour une intégration plus efficace des CLN dans les efforts de prévention et de lutte contre la criminalité.



Les experts ont identifié des obstacles cruciaux aux CLN, notamment le manque de confiance et d’échange d’informations entre les forces de sécurité et les communautés locales. Christopher Hockey, chercheur au RUSI de Nairobi, a constaté qu’il s’agissait de l’un des obstacles les plus répandus et les plus profondément ancrés dans les quatre contextes. Selon Francis Ansong, un chercheur indépendant basé au Ghana, la centralisation excessive du gouvernement et le manque d’autonomie locale signifient que les efforts de prévention et de lutte contre la criminalité ont largement négligé les autorités locales et d’autres acteurs non liés à la sécurité. Mohamad Rizki Maulana, directeur général de l’Institute for International Peacebuilding en Indonésie, a constaté que la coordination limitée entre les acteurs nationaux et locaux signifie que les approches P/CVE entrent souvent en concurrence avec d’autres services et structures plutôt qu’elles ne les complètent. Ashad Sentongo, directeur des programmes pour l’Afrique à l’Institut Auschwitz pour la paix et la réconciliation en Ouganda, a constaté que la sécurisation de la PECV et son amalgame avec la lutte contre le terrorisme signifient que la PECV est considérée comme le domaine du gouvernement national et des forces de sécurité, étouffant ainsi le rôle que les acteurs locaux peuvent jouer.

Les conclusions préliminaires et un certain nombre de recommandations issues de ces études approfondies ont été condensées dans une note politique du Réseau des villes fortes sur la mise en œuvre des bonnes pratiques du CLN du GCTF.

Les résultats de ces études approfondies serviront à élaborer une boîte à outils conviviale, financée par le DFAT, afin de faciliter la mise en œuvre personnalisée des bonnes pratiques dans divers contextes. Il comprendra des études de cas de différentes régions, des listes de contrôle de mise en œuvre et des conseils adaptés au contexte. La boîte à outils devrait être lancée en septembre 2023.

A propos du GCTF Bonnes pratiques pour le renforcement de la coopération nationale et locale

Publié en septembre 2020, le Mémorandum des bonnes pratiques des CLN du GCTF a été conçu en partant du principe que la coopération nationale-locale est une composante essentielle de la prévention et de la lutte contre l’extrémisme violent (P/CVE) propice au terrorisme. Le mémorandum présente treize bonnes pratiques que les acteurs de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale doivent prendre en considération lorsqu’ils cherchent à améliorer la coordination et la coopération entre les autorités nationales et locales, les organisations de la société civile et le secteur privé.


Francis Ansong

Chercheur indépendant, Ghana

Christopher Hockey

Chercheur, RUSI Nairobi, Kenya

Mohamad Rizki Maulana

Directeur général, Institut pour la consolidation de la paix internationale, Indonésie

Dr. Ashad Sentongo, PhD

Directeur des programmes pour l’Afrique, Institut Auschwitz pour la paix et la réconciliation, Ouganda

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