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Initiative de dialogue transatlantique : Exploiter le potentiel des maires et des gouvernements locaux pour sauvegarder la démocratie locale et maintenir la cohésion sociale dans un contexte dynamique de haine et de menace extrémiste

— 4 minutes temps de lecture

Les 15 et 16 juin 2023, le Réseau des villes fortes a réuni plus de 50 représentants de collectivités locales d’Allemagne, d’Europe centrale et orientale et d’Amérique du Nord, de gouvernements nationaux et de la société civile pour libérer le potentiel des maires et des collectivités locales dans la sauvegarde de la démocratie locale et le maintien de la cohésion sociale dans un paysage dynamique de menaces haineuses et extrémistes. Parmi eux figuraient des maires et d’autres responsables de Berlin, Dortmund, Rostock et Weißenfels (Allemagne) ; Paris (France) ; Dąbrowa Górnicza, Lublin, la région de Pomorskie et la voïvodie de Warmińsko-Mazurskie (Pologne) ; Budavar et Budapest (Hongrie) ; Edmonton (Canada) ; et les villes américaines d’Aurora (Colorado) et d’Highland Park (Illinois), Lexington (Virginie), Los Angeles (Californie), Pittsburgh (Pennsylvanie), Seattle (Washington) et Stamford (Connecticut). L’atelier s’est tenu à l’hôtel de ville de Berlin, avec le soutien de l’ambassade des États-Unis à Berlin. Il fait partie d’une série de dialogues organisés par Strong Cities dans le cadre de son initiative de dialogue transatlantique visant à faciliter une plus grande coopération entre les villes européennes et nord-américaines, en leur offrant une plateforme leur permettant de discuter des menaces communes et des solutions apportées par les villes à la haine et à l’extrémisme.

L’atelier a offert aux participants l’opportunité de discuter des menaces émergentes pour leurs communautés et d’apprendre des pratiques inspirantes menées par les villes et le leadership des maires dans la prévention de la haine, de l’extrémisme et de la polarisation. L’événement a également été marqué par une série de discours d’ouverture : Clarence Anthony, directeur exécutif de la National League of Cities, a parlé de l’évolution du rôle des villes dans l’endiguement de la marée montante de la haine et des problèmes connexes et de la façon dont la civilité devrait être le fondement des efforts de prévention, appelant les villes à travailler ensemble pour relever des défis communs. Nancy Rotering, maire de Highland Park (Illinois, États-Unis), a réfléchi à l’impact de la violence motivée par la haine et au rôle des maires et des gouvernements qu’ils dirigent pour soutenir leurs communautés après de telles tragédies. Márta Váradiné Naszályi, maire de Budavar (Hongrie) et Amarjeet Sohi, maire d’Edmonton (Alberta, Canada) ont donné des exemples de la manière dont, en tant que dirigeants municipaux, ils construisent des villes résilientes par le biais de politiques et de programmes reposant sur des partenariats communautaires. Les participants ont également eu un aperçu général du paysage des menaces en ligne et du potentiel avéré d’escalade de la violence hors ligne, grâce aux discours d’Huberta von Voss, directrice exécutive de l’ISD Allemagne, et de Josephine Ballon, responsable juridique de HateAid, une organisation qui apporte un soutien (financier, juridique, émotionnel et autre) aux victimes de la violence en ligne, parmi lesquelles se trouvent de plus en plus de dirigeants municipaux.

La conférence de deux jours s’est terminée par des discours liminaires des secrétaires d’État du ministère fédéral de l’Intérieur et de la Communauté (BMI) et du Sénat de l’intérieur et des sports de la ville de Berlin, suivis d’une dernière table ronde sur le renforcement de la coopération pour prévention entre les gouvernements nationaux, régionaux/étatiques et locaux.

Trois thèmes principaux ont émergé de ces discussions :

  1. Leadership des maires : les maires continuent de faire preuve d’un immense leadership dans la prévention de la haine et de l’extrémisme malgré les contrecoups qui en résultent souvent. En faisant pression pour des politiques inclusives, en s’exprimant contre la haine et les problèmes connexes, un nombre croissant de maires construisent des villes qui célèbrent la diversité, l’unité communautaire et qui promeuvent la civilité. Malheureusement, ce faisant, les dirigeants locaux peuvent faire l’objet de menaces et de harcèlement (en ligne et hors ligne), avec peu ou pas de soutien pour les aider à réagir de manière appropriée.
  2. Engagement communautaire et partenariats : les représentants des villes des deux côtés de l’Atlantique ont souligné l’importance d’une gouvernance visible en collaborant, en investissant et en engageant activement les communautés, les organisations et les entreprises locales. Que ce soit par le biais de forums d’engagement communautaire, en soutenant les organisations de la société civile (OSC) locales, en s’associant avec le secteur privé local et/ou en organisant des dialogues intercommunautaires, les villes doivent investir et maintenir des partenariats et des programmes communautaires.
  3. Coopération nationale-locale : les participants ont appelé à une meilleure collaboration entre les gouvernements nationaux et locaux afin de prévenir efficacement la haine et l’extrémisme au niveau local. Les participants ont notamment souligné la nécessité d’une meilleure communication entre le gouvernement national et les autorités locales, et d’un effort concerté pour garantir l’engagement des villes rurales en plus des centres urbains.

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