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Pleins feux sur la ville : Budavár (District I. de Budapest), Hongrie

Budavár, également connu sous le nom de District 1 de Budapest, compte environ 25 000 habitants.
Il s’agit d’un centre administratif et politique important, qui abrite plusieurs institutions clés du gouvernement central.
Bien que le quartier soit célèbre pour son histoire, il est confronté à des défis sociaux contemporains qui affectent ses résidents, tels que l’accessibilité au logement, l’inclusion sociale et l’intégration des groupes minoritaires.
Les disparités économiques et les pressions du développement urbain ont renforcé la nécessité d’une gouvernance locale efficace et de systèmes de soutien communautaire.
La population de Budavár comprend un mélange de résidents de longue date et de nouveaux arrivants, ce qui nécessite des efforts pour favoriser la cohésion sociale et résoudre les tensions potentielles.
Budavár est activement engagé dans le Réseau des villes fortes depuis 2023.
L’engagement du district a commencé par une participation au dialogue des maires de La Haye en novembre 2022, où les mesures proactives de Budavár pour sauvegarder la démocratie et promouvoir l’inclusion sociale ont été présentées.
Des représentants de Budavár ont également participé aux ateliers transatlantiques à Berlin en juin 2023 et à Bratislava en mars 2024.
La participation à ces activités, ainsi qu’au quatrième sommet mondial à New York, a aidé Budavár à aligner son approche de la prévention sur les bonnes pratiques mondiales et à favoriser la coordination multi-acteurs.

Quelles sont les préoccupations des autorités locales ?

Le gouvernement local de Budavár est confronté à des défis importants liés à la haine, à l’extrémisme et à la polarisation. La Hongrie a connu une montée des idéologies et des groupes d’extrême droite, ainsi qu’une érosion notable des principes démocratiques. Ce contexte a permis à l’ethno-nationalisme, à la xénophobie, au sentiment anti-LGBTQI+ et au révisionnisme historique de s’imposer, souvent alimentés par la désinformation et les récits de conspiration. Ces groupes ont infiltré la société, créant un environnement hostile, en particulier à l’égard des communautés marginalisées.

L’une des questions les plus importantes à Budavár est la Journée d’honneur annuelle, qui commémore l’échec de la tentative d’évasion des soldats allemands et hongrois pendant le siège de Budapest en 1945. Cet événement attire les groupes d’extrême droite qui l’utilisent pour diffuser des informations erronées et des sympathies nazies.

En outre, Budavár est confronté à une désinformation généralisée et à une structure de gouvernance nationale très centralisée qui limite l’autonomie et les ressources des autorités locales. Cette centralisation s’étend à des services essentiels tels que l’éducation et la sécurité publique, ce qui complique les efforts déployés pour résoudre efficacement les problèmes locaux. La position ambiguë du gouvernement national sur le conflit entre l’Ukraine et la Russie exacerbe encore les divisions sociales, notamment en ce qui concerne l’intégration et le soutien des réfugiés ukrainiens.

Les questions sociales telles que le ressentiment à l’égard des sans-abri et la marginalisation des communautés LGBTQ+ sont également des préoccupations constantes. La réponse nationale à ces problèmes a été limitée, laissant les gouvernements locaux, comme Budavár, combler les lacunes, notamment par le biais d’initiatives locales visant à promouvoir l’inclusion et la résilience.

Tout aussi important, le manque de coordination pratique entre les autorités nationales et locales est préoccupant, car il entrave la capacité de la ville à faire face efficacement à ces menaces et à les atténuer. Les autorités locales reconnaissent la nécessité d’améliorer la coopération nationale et locale et le soutien des partenaires internationaux pour renforcer la résilience face à ces menaces et préserver la cohésion sociale.

Comment le gouvernement local réagit-il ?

Malgré un mandat et des ressources limités en raison d’un système de gouvernance très centralisé, Budavár a mis en œuvre plusieurs stratégies visant à favoriser la cohésion sociale et la résilience des communautés.

L’une des principales initiatives est la série d’événements « Siege 78 », qui recadre le récit du siège de Budapest en 1945. Cette série comprend des événements commémoratifs et des expositions de rue destinés à rendre hommage aux victimes et à éduquer le public sur le contexte historique. En se concentrant sur l’impact humain du siège, ces événements visent à promouvoir la compréhension et la guérison parmi les membres de la communauté, en contrecarrant les récits extrémistes et historiquement inexacts propagés par la Marche du Jour d’Honneur.

Budavár a également donné la priorité à l’établissement de relations avec les acteurs communautaires et les autres municipalités. Par exemple, il collabore étroitement avec les districts II et XII, notamment en publiant des communications communes et en cherchant à coordonner les réponses aux activités d’extrême droite. En outre, le district travaille avec la ville de Budapest pour aligner les communications stratégiques et encourager les efforts de coopération dans la capitale.

En réponse aux préoccupations en matière de sécurité publique, Budavár finance des projets avec des unités décentralisées du gouvernement national, telles que la police communale, et fournit des équipements pour renforcer la sécurité. Cette coopération, bien que fondée sur la bonne volonté plutôt que sur des cadres institutionnalisés, a permis d’améliorer le partage d’informations et les efforts de police de proximité.

Pour soutenir les communautés marginalisées, le maire organise des dîners annuels avec les chefs religieux pour discuter de la tolérance interculturelle et interreligieuse. Le district accorde de petites subventions pour soutenir l’engagement communautaire, les communautés religieuses et l’engagement des enfants, garantissant ainsi une implication continue des habitants malgré les contraintes du gouvernement national.

Quelle est la prochaine étape ?

À l’avenir, le gouvernement local de Budavár entend améliorer son approche stratégique de la lutte contre la haine et l’extrémisme grâce à des initiatives globales et inclusives qui privilégient l’établissement de relations plus solides avec les communautés locales dans toute la ville. Par exemple, il entend institutionnaliser sa coopération avec la société civile et les organisations communautaires. Ces entités se sont révélées plus réactives et plus efficaces pour répondre aux besoins immédiats des communautés que les entités gouvernementales. En formalisant ces partenariats, Budavár cherche à assurer un soutien durable à ses habitants, en particulier aux groupes marginalisés.

Budavár continue également de plaider en faveur d’une autonomie et de ressources locales accrues. Il s’agit notamment de s’opposer aux efforts de centralisation qui limitent la capacité du district à fournir des services essentiels et à répondre aux problèmes locaux de manière opportune et efficace. Le district continuera à s’engager dans des forums et des collaborations internationaux, tels que le réseau des villes fortes, afin d’aligner ses stratégies sur les bonnes pratiques mondiales et de tirer parti de l’expertise et des ressources externes.

En outre, le district prévoit d’élaborer et de mettre en œuvre une nouvelle stratégie pluriannuelle axée sur l’intégration sociale et la résilience. Cette stratégie s’appuiera sur des initiatives existantes telles que la série d’événements « Siege 78 » et étendra les programmes éducatifs afin de promouvoir la pensée critique et la conscience historique parmi les jeunes générations. En investissant dans l’éducation et l’engagement de la communauté, Budavár vise à créer une société mieux informée et plus cohérente, capable de résister aux influences extrémistes violentes.

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