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Le rôle de la jeunesse dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme en Afrique de l’Ouest

Date de publication :
06/12/2022
Type de contenu :
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— 3 minutes temps de lecture

Du 15 au 17 novembre 2022, le Réseau des villes fortes a participé à l’atelier régional du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (GCTF) sur le rôle de la jeunesse dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest, à Cotonou, au Bénin. Convoqué par les coprésidents du groupe de travail du GCTF pour le renforcement des capacités dans la région de l’Afrique de l’Ouest – l’Algérie et l’Allemagne – l’événement a offert aux participants l’opportunité de discuter des tendances évolutives et de la dynamique de la radicalisation des jeunes, des mécanismes de recrutement et de mobilisation des groupes extrémistes, ainsi que des recommandations pertinentes et réalisables pour lutter contre l’extrémisme et la violence motivée par la haine.

Parmi les participants figuraient des fonctionnaires nationaux de la région, des jeunes, des représentants de la société civile, des chercheurs et des représentants des bailleurs de fonds. Ils ont souligné la menace terroriste croissante dans la région, en particulier dans le Sahel et ses zones frontalières, où les militants exploitent les lacunes en matière de gouvernance. Les recherches et les expériences directes partagées au cours de ces deux journées ont montré que les jeunes, y compris les adolescents et les enfants, sont touchés de manière disproportionnée, à la fois comme victimes et comme auteurs de violences extrémistes et d’efforts de recrutement. Les participants ont souligné que la pauvreté, le chômage, le manque d’opportunités et de services publics sont des facteurs clés qui poussent à l’extrémisme, tout en soulignant qu’Internet et la technologie mobile en évolution rapide sont utilisés par les groupes terroristes et extrémistes violents pour coopter le soutien des jeunes hommes et des jeunes femmes.

Le premier jour, des praticiens de toute la région ont échangé des approches pour lutter contre la radicalisation des jeunes vers l’extrémisme. Les participants ont fait part d’une nouvelle approche de la lutte contre la radicalisation en prison dans la région, où la combinaison de meilleurs outils d’évaluation des risques, l’isolement des détenus à haut risque et la fourniture d’un soutien psychosocial adéquat aux individus vulnérables ont été utilisés pour réduire la récidive, maintenir la sécurité publique et parvenir à une meilleure réadaptation et réintégration des jeunes à leur sortie de prison.

Les participants ont également discuté des moyens de renforcer la confiance entre les jeunes et les gouvernements qui les représentent. La discussion a renforcé bon nombre des conclusions de la cartographie des besoins et des priorités des villes africaines en matière de protection et de conservation de l’environnement, récemment achevée par le RCS. Par exemple, les gouvernements locaux doivent être mieux soutenus sur le plan logistique et financier pour être en mesure de fournir des services publics et de répondre aux griefs locaux afin de renforcer la résilience des communautés, et les villes sont bien placées pour offrir une plateforme permettant d’instaurer la confiance et la collaboration entre les jeunes et les services de sécurité, tout en dé-sécurisant les domaines qui mènent à l’extrémisme.

Le deuxième jour, des groupes de jeunes de toute la région ont été invités à présenter des programmes menés par des jeunes et d’autres initiatives qui contribuent aux efforts nationaux de prévention de la violence. L’unité de gestion de Strong Cities a contribué en partageant l’approche et l’impact de Young Cities – le pilier jeunesse du réseau – et a encouragé le GCTF et d’autres partenaires à suivre une approche similaire en incluant les maires et d’autres responsables municipaux à inclure les jeunes de manière significative dans leurs efforts de prévention.

Strong Cities s’engage à faire entendre la voix des villes et des jeunes à travers l’Afrique de l’Ouest et le Sahel afin de s’assurer que les deux groupes disposent des ressources et des compétences nécessaires pour mener et contribuer efficacement aux efforts de prévention de l’extrémisme et de la haine, et que les deux groupes soient inclus dans les politiques et les programmes nationaux, régionaux et mondiaux qui traitent de ces questions. Strong Cities vise à poursuivre cette ambition en établissant et en rendant opérationnel un centre régional pour l’Afrique de l’Ouest qui sera en mesure de s’engager de manière cohérente avec les villes (et les jeunes qu’elles abritent) à travers la région pour répondre à leurs besoins et à leurs lacunes en matière de capacités tout en facilitant l’échange et l’élévation des bonnes pratiques.


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