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Initiative de dialogue transatlantique sur les villes fortes : Dix conclusions et recommandations clés

Dernière mise à jour :
20/02/2025
Date de publication :
20/01/2023
Type de contenu :

En octobre 2021, avec le soutien du Département d’État américain, le Réseau des villes fortes a lancé une initiative de dialogue transatlantique afin de renforcer la coopération entre les maires, les gouvernements locaux et les praticiens à travers l’Europe et l’Amérique du Nord pour prévenir la haine, l’extrémisme et la polarisation, et sauvegarder la démocratie locale. À partir d’ateliers organisés à Bratislava, Bruxelles, Denver et Helsinki, d’un travail approfondi avec des villes slovaques et d’événements majeurs à La Haye et à New York, nous avons le plaisir de partager dix conclusions et recommandations clés tirées de l’expérience et du point de vue des dirigeants et des praticiens locaux pour relever ces défis.

1. Le contexte des villes nord-américaines et européennes est différent, mais les moteurs de la haine et de l’extrémisme, y compris les niveaux croissants de polarisation, sont similaires. Dans les deux cas, les individus sont aux prises avec et/ou puisent sélectivement dans une variété de motivations et d’idéologies plutôt que d’être motivés par une idéologie unique et distincte. Cela a des implications pour les politiques et les programmes de prévention au niveau de la ville.

2. Les villes ont identifié les menaces/défis les plus urgents pour la cohésion sociale comme étant la haine (y compris basée sur l’ethnicité, la race, l’identité, l’antisémitisme), les mouvements d’extrême droite, la désinformation et la polarisation politique. Bien trop souvent, les cadres politiques et l’affectation des ressources ne sont pas adaptés à l’image de la menace actuelle et aux réalités locales.

3. Les maires et les collectivités locales sont les premiers à ressentir et à gérer les tensions au sein de la communauté, qu’elles soient alimentées par des discours de haine, des sentiments anti-gouvernementaux, antisémites, anti-migrants ou anti-femmes. Si les villes ne peuvent pas toujours influencer l’émergence de ces tendances, elles peuvent s’efforcer de construire des communautés fortes et résilientes, rendant plus difficile l’enracinement de la haine et de l’extrémisme.

4. Les maires et les municipalités sont les plus proches du terrain et des communautés qu’ils représentent et servent. Leurs voix, leurs points de vue et leurs expériences sont essentiels à l’élaboration de politiques efficaces aux niveaux national, régional et international.

5. Si les villes peuvent aborder ces questions sous des angles différents – extrémisme violent, haine, prévention de la criminalité ou de la violence, ou encore cohésion sociale -, elles ont néanmoins beaucoup à apprendre les unes des autres.

6. Les villes des deux côtés de l’Atlantique reconnaissent la nécessité de :

7. Il est largement admis que la prévention est plus efficace et plus durable lorsqu’elle est multipartite par nature et qu’elle s’appuie sur une approche collaborative. En faisant appel à différents praticiens, à de nouvelles perspectives et à des expériences variées, on s’assure que les cadres de prévention restent adaptés à l’évolution des tendances et à la dynamique de la communauté. Les professions impliquées dans un programme ou un cas particulier varient en fonction du contexte et de la distance à parcourir. Les parties prenantes impliquées dépendront probablement de celles en qui la personne concernée et sa famille ont le plus confiance.

8. Il y a des leçons importantes à tirer des maires et des municipalités d’Europe et d’Amérique du Nord qui ont mené leurs communautés à travers les attaques. Le partage des expériences des maires peut garantir que d’autres maires et villes sont bien préparés : des points de décision clés aux messages, en passant par les défis rencontrés, les relations et les partenaires qui peuvent jouer un rôle clé dans le maintien de la cohésion sociale au fur et à mesure que les communautés font leur deuil et se rétablissent.

9. Le leadership des maires joue un rôle clé à la fois dans la prévention et dans la réponse. Par exemple, les maires peuvent utilement :

10. Le pouvoir et le potentiel des villes qui s’unissent pour relever ces défis, par rapport aux villes qui agissent isolément, sont considérables : les maires veulent partager et apprendre les uns des autres, mais ils doivent le faire non seulement au lendemain d’une attaque violente, lorsque les projecteurs sont braqués sur leur ville, mais aussi avant qu’une attaque ne se produise.

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