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Pleins feux sur la ville : Rabat, Maroc


Rabat
Rabat, connue sous le nom de « Ville Lumière », porte fièrement le titre de première « Capitale Africaine de la Culture 2022 ».


Capitale africaine de la culture 2022

« symbolisant son importance pour honorer la richesse culturelle et les expressions artistiques du continent africain. Située le long de la captivante côte atlantique du Maroc, cette ville animée allie harmonieusement un riche patrimoine historique à la modernité et à une scène culturelle dynamique. Sous la direction dynamique de son première première femme maire, Rabat a démontré une volonté de favoriser des liens solides et de construire une ville inclusive et résiliente. Rabat est devenue membre du Réseau des villes fortes en mai 2023 et sera coprésidente du Comité directeur international des villes fortes aux côtés de la municipalité de La Haye.

Quelles sont les préoccupations des autorités locales ?

Selon le Haut Commissariat au Plan (HCP), qui gère les statistiques économiques, démographiques et sociales du pays, la région de Rabat-Salé-Kénitra a le troisième taux de chômage le plus élevé du Maroc. La ville est également confrontée à des problèmes d’inégalité entre les sexes et de violence sexiste, près de 60 % des femmes de la région étant victimes d’une forme ou d’une autre de violence.

Comment le gouvernement local réagit-il ?

La ville de Rabat a mené de nombreuses initiatives pour relever ces défis socio-économiques. Par exemple, elle a lancé des centres socio-sportifs pour permettre à ses jeunes – en particulier ceux des quartiers les plus défavorisés de la ville – d’accéder à des installations sportives. Le projet vise à éloigner les jeunes de la criminalité et de la radicalisation en leur offrant des possibilités de socialisation (par exemple, pour construire des réseaux de pairs sains) et de développement des compétences dans un environnement sûr. Les centres offrent également des possibilités d’emploi à la communauté au sens large. Il est important de noter que cette initiative a été développée dans le cadre d’un effort plus large et de longue haleine du gouvernement national pour améliorer les conditions de vie des communautés défavorisées et autrement marginalisées à travers le pays. Lancée en 2005, l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) vise à combler les « lacunes critiques dans la trajectoire de développement du Maroc », notamment les taux élevés de pauvreté et d’exclusion sociale. La mise en œuvre de l’initiative s’est appuyée et continue de s’appuyer fortement sur les acteurs infranationaux. Par exemple, des comités régionaux, provinciaux et locaux composés d’élus, d’administrateurs municipaux et de représentants de la société civile ont été créés et sont habilités à proposer des initiatives de « développement humain » basées sur les besoins de leurs communautés. L’INDH est un bon exemple de la manière dont la coopération nationale-locale (CNL) peut soutenir l’action locale contre les conditions socio-économiques exploitées par les extrémistes et d’autres acteurs mal intentionnés, la ville de Rabat ayant pu lancer ses initiatives de réduction de la pauvreté et d’engagement des jeunes en partie parce qu’elle a été habilitée et mandatée à cet effet par l’INDH du gouvernement national.

Notre ville veut être proactive dans la lutte contre l’extrémisme violent et la haine … en promouvant le développement durable ».

Asmaa Rhlalou, maire de Rabat, Maroc

En outre, dans le cadre de sa participation au programme phare mondial Safe Cities and Safe Public Spaces d’ONU Femmes, la ville de Rabat s’est associée à des organisations locales pour lutter contre l’inégalité entre les sexes et améliorer la sécurité des espaces publics pour les femmes. Par exemple, la ville s’est associée à une organisation féministe locale, le Jossour Forum des Femmes Marocaines, ainsi qu’à des architectes, à d’autres organisations de base et à des volontaires communautaires dans le cadre d’un effort multi-acteurs visant à construire une ville de Rabat plus inclusive sur le plan du genre. Dans le cadre de ce projet, la ville et le Forum Jossour ont organisé et participé à des ateliers de renforcement des capacités sur la « planification urbaine sensible au genre », et ont organisé des « hackathons » pour les étudiants en architecture et en ingénierie de la ville, incluant ainsi les jeunes dans leur approche de la construction d’espaces publics plus inclusifs et plus sûrs. Grâce à ces partenariats, elle a également lancé des campagnes de communication ciblées pour aborder la nature croisée du harcèlement sexuel et d’autres formes de violence, y compris celles motivées par l’extrémisme et la haine. Cette initiative offre en fin de compte un modèle de gouvernance participative et de collaboration multi-acteurs menée par les autorités locales, dans lequel la ville convoque divers acteurs communautaires, en tirant parti de leurs avantages comparatifs et de leurs différents types d’expertise (par exemple, le genre, la planification urbaine) pour créer un Rabat plus sûr et plus sécurisé pour l’ensemble de ses citoyens.

Quelle est la prochaine étape ?

La ville de Rabat continuera à donner la priorité aux partenariats, à la collaboration et à la coopération entre les différentes parties prenantes afin d’atteindre ses objectifs de développement et de mettre en œuvre ses diverses initiatives fondées sur les droits de l’homme et la prévention de la violence. Les responsables municipaux soulignent la nécessité d’inciter les partenaires institutionnels, les organisations internationales et les agences de développement à collaborer avec les acteurs locaux, ainsi qu’avec les secteurs ministériels concernés et les institutions régionales, tout en plaidant pour un rôle du secteur privé.

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