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Pleins feux sur la ville : Ninive, Irak

Le gouvernorat de Ninive, situé dans le nord de l’Irak et à la frontière de la Syrie, comprend neuf districts, dont Mossoul est la plus grande ville et la capitale provinciale. Abritant une population diversifiée d’environ 4 millions d’habitants, Ninive a une histoire de coexistence pacifique entre divers groupes ethno-religieux. Cependant, la région a été confrontée à des défis importants lors de l’occupation partielle par ISIS entre 2014 et 2017. Depuis lors, Ninive s’est concentrée sur la reconstruction, la réhabilitation, la réintégration et la réconciliation pour rétablir la stabilité et reconstruire l’harmonie communautaire.

Des représentants de Mossoul, la capitale de Ninive, se sont engagés pour la première fois avec le Hub régional du Réseau des villes fortes pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MENA) lors de son lancement à Rabat, au Maroc, en mars 2023. Le gouvernorat a depuis participé à des événements cruciaux, notamment la première table ronde nationale irakienne en mai 2023 et le deuxième atelier régional au début de 2024.

Quelles sont les préoccupations des autorités locales ?

Ninive continue de faire face aux répercussions des conflits violents, en particulier d’Al-Qaïda et d’ISIS. Après l’invasion menée par les États-Unis en 2003, Mossoul est devenue une base pour Al-Qaïda en Irak (AQI), ce qui a entraîné une violence généralisée, des conflits sectaires et des attaques visant les minorités religieuses et ethniques telles que les chrétiens, les Yazidis et les Shabaks. L’occupation d’ISIS a encore dévasté la région, endommageant les infrastructures, déplaçant les populations et fracturant le tissu social.

Le gouvernorat est confronté à des défis importants en matière de réintégration des personnes déplacées à l’intérieur du pays, en particulier celles qui sont perçues comme ayant des liens avec ISIS. De nombreux rapatriés sont victimes de stigmatisation et d’exclusion socio-économique, ce qui exacerbe les tensions locales et crée des risques de violence en représailles. Les efforts visant à rapatrier les Irakiens des camps syriens, comme celui d’al-Hol, et à réintégrer les familles par l’intermédiaire du Centre Al-Jad’a à Ninive, se heurtent à la résistance des communautés concernées, notamment des Yazidis, qui considèrent les rapatriés avec méfiance. La lutte contre le chômage, la haine et la stigmatisation reste essentielle pour réduire les vulnérabilités à l’extrémisme violent.

Comment le gouvernement local réagit-il ?

La province de Ninive a lancé une série d’initiatives en collaboration avec des acteurs nationaux, locaux et internationaux. Ces efforts visent à renforcer la cohésion sociale, à soutenir la réhabilitation et la réintégration des personnes déplacées à l’intérieur du pays et à adopter une approche globale de la société pour prévenir l’extrémisme violent. Les principales initiatives sont les suivantes :

Grâce à ces initiatives, le gouvernorat cherche à relever les défis complexes de l’extrémisme violent, de la fragmentation des communautés et de la réintégration des personnes déplacées à l’intérieur du pays. En encourageant la collaboration entre les parties prenantes, en responsabilisant les communautés locales et en mettant en œuvre des programmes ciblés, le gouvernorat travaille à l’émergence d’une société plus résiliente et plus inclusive, dans le but ultime de contribuer à une paix et à une stabilité durables dans la région.

Quelle est la prochaine étape ?

Avec le soutien de Strong Cities, Nineveh, et ses villes de Mosul et Tel Afar, font progresser les initiatives communautaires pour prévenir la haine, l’extrémisme et la polarisation. Dans le cadre d’un projet de prévention de l’extrémisme violent financé par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le gouvernorat met en œuvre des plans d’action au niveau de la ville adaptés aux besoins locaux.

Dans le cadre du projet, les sous-comités de prévention de l’extrémisme violent et le gouverneur adjoint ont participé à un atelier national organisé par le Hub régional MENA de Strong Cities en septembre 2024 pour faire avancer la mise en œuvre des plans d’action locaux. L’atelier a permis de partager des idées précieuses et des bonnes pratiques d’autres comités à travers l’Irak, ainsi que de villes membres de Strong Cities au niveau régional et mondial.

En outre, le gouvernorat continuera à faire progresser son plan d’action de prévention de l’extrémisme violent en collaborant avec des agences gouvernementales, des organisations locales et des organismes internationaux tels que le PNUD et l’OIM. Les activités prévues comprennent des séminaires, des sessions de formation, un soutien aux initiatives communautaires et des campagnes de sensibilisation du public.

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