Sommaire
Organisé en partenariat avec la Ville d’Aarhus et la Police de Jutland Est, le Sommet Mondial SCN de 2017 a rassemblé 476 délégués de 170 villes réparties dans 47 pays différents, dans la plus grande convention mondiale de praticiens, dirigeants politiques et intervenants actifs dans la prévention et la lutte contre extrémisme violent tenue à ce jour.
L’événement a inclus :
UN FORUM INTERACTIF D’ECHANGE DE CONNAISSANCES ET DE FORMATION
Les programmes de prévention ou de lutte contre l’extrémisme violent (PEV/LCEV) ne devraient jamais être mis au point de manière isolée. Les villes ont besoin de pouvoir s’appuyer sur un vivier international de professionnels experts en la matière, afin d’appliquer les enseignements tirés par ses derniers et d’améliorer leur compréhension de la PEV/LCEV et de faire ainsi la différence dans la mise en œuvre de ce type de programme. Le bilan tiré des fiches d’évaluation du Sommet SCN 2017 montre que :
- Près de 9 participants sur 10 (88%) affirment avoir amélioré directement leurs connaissances et leur compréhension en matière d’extrémisme violent et de PEV/LCEV.
- Huit participants sur dix (80%) ont noté les opportunités de partage des connaissances et expériences entre villes situées dans différentes régions du globe comme « excellentes » ou « très bonnes ».
DES FORMATIONS INNOVANTES, PRATIQUES ET ADEQUATES
Le SCN offre des formations de qualité sur les tendances et les approches à adopter en matière de prévention, en adéquation avec les défis divers affrontés par les villes membres. Une bonne formation ne se contente pas d’informer ; elle doit comporter un volet application pratique et faire la différence en matière de sécurité locale et de résilience et cohésion sociale. Le bilan d’évaluation du Sommet a conclu que :
- Presque tous les participants (98%) au sommet ont accordé la notation “excellent” ou “très bien” à l’événement dans sa globalité et près de neuf répondants sur dix (88%) estiment que les connaissances et informations acquises leur seraient d’une utilité directe dans leur travail.
- Près de trois-quarts des participants (72%) ont évalué l’atelier comme étant d’“excellente” ou de “très bonne” qualité.
DES COMPETENCES RENFORCEES AU NIVEAU LOCAL
Pour prévenir efficacement et contrer l’extrémisme violent et afin de mettre en application les enseignements reçus, les villes ont besoin de connaissances, d’outils, de structures et de partenaires. Or, le bilan d’évaluation du Sommet montre que :
- Neuf participants sur dix (91%) ont signalé une augmentation de leur capacité à créer des initiatives de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent à l’issue de leur engagement, et un meilleur accès aux réseaux de soutien.
Sommaire
Sur trois journées, les délégués des villes membres ont participé à un total de 17 ateliers de spécialistes touchant à des problématiques précises telles que le travail et la surveillance multi-institutionnels, l’engagement des jeunes, le développement de compétences, ainsi qu’à des sessions plénières réunissant des maires du monde entier, des partenaires internet et technologiques, et ont assisté aux récits personnels de ceux qui ont été directement affectés par l’extrémisme violent. Ces rassemblements ont constitué autant d’opportunités d’apprendre ensemble de l’expérience de régions situées dans différentes parties du globe, de former de nouveaux partenariats et de développer des programmes locaux innovants. Les événements organisés à cette occasion ont également inclus la troisième réunion annuelle du Comité Directeur International du SCN.

Réunion du Comité Directeur International SCN
La Ville d’Aarhus a accueilli les délégués le mercredi 17 mai dans le cadre d’une journée portes-ouvertes, conçue pour exposer le modèle Aarhus, dont l’approche préventive pilotée au niveau local qui a attiré l’attention des instances internationales à tous les niveaux. Placé sous la houlette de la direction Enfants et Jeunes, la direction des Affaires sociales et de l’Emploi et la direction de la Police de Jutland Est, la gestion quotidienne du programme a été confiée à un groupe de travail multidisciplinaire de prévention de la radicalisation et de la discrimination, conformément aux valeurs inhérentes à la politique d’intégration de la Ville, axée sur la citoyenneté active. Pour plus d’information sur le modèle Aarhus, cliquez ici.

Jacob Bundsgaard, Maire de la ville d’Aarhus
D’autres événements portes-ouvertes ont été organisés à l’intention spécifique des délégués de la Jordanie et du Liban, incluant des membres du SCN leaders en développement de Réseaux de Prévention Locaux au niveau municipal et des représentants du cabinet du Premier ministre libanais qui soutiennent les initiatives nationales de PEV/LCEV. Ces événements s’inscrivent dans le cadre d’un partenariat établi entre le SCN et le ministère danois des Affaires étrangères instaurant une coopération bilatérale entre les municipalités danoises et leurs homologues au Moyen-Orient, dans le but de mettre en œuvre les meilleures pratiques existantes dans le domaine à travers formation de praticiens locaux et la mise en place de structures de prévention dans les six municipalités concernées, au Liban et en Jordanie.
Suite au mot d’accueil prononcé par Hon. Jacob Bundsgaard (Maire de la Ville d’Aarhus), Helle Kyndesen (Commissaire, Police de Jutland Est) et Sasha Havlicek (PDG, Institute for Strategic Dialogue), la conférence a été officiellement lancée le mardi 18 mai par le ministre danois de la Justice, Søren Pape. Dans sa présentation des approches nationales danoises en matière d’extrémisme violent et les changements stratégiques et opérationnels survenus dans le domaine du terrorisme et de l’extrémisme violent, le Premier ministre Pape a souligné le progrès considérable réalisé à Aarhus et dans plusieurs autres municipalités danoises en la matière, et l’importance de recourir à une stratégie cohérente et proactive, s’appuyant sur une expertise internationale.

[L-R] Mayor Bundsgaard, Mayor Bonte, Minister Scott
D’autres séances plénières ont insisté sur l’importance d’un rapprochement accru entre politiques et pratique, qui s’appuierait sur la recherche académique et le maintien d’une coopération étroite entre les communautés, les groupes religieux et d’autres praticiens internationaux. De puissants témoignages personnels sont venus enrichir la séance intitulée « Témoins de l’extrémisme violent », qui a réuni des familles d’Aarhus et son voisinage immédiat affectées par l’extrémisme, ayant des proches partis participer au conflit syrien. Le Dr. Magnus Ranstorp, le Professor Tore Bjørgo, le Rabbin Michael Melchior, le philosophe Bart Brandsma, et le psychologue Professeur Arie Kruglanski, y ont tous présenté leur perspective édifiante quant aux tendances et évolutions récentes en matière d’extrémisme violent. Une séance plénière finale a réuni des partenaires technologiques et des spécialistes en sécurité pour discuter de prévention en ligne.
Ateliers et Présentations
Du 18 au 19 mai, des ateliers parallèles couvrant les problématiques suivantes ont eu lieu :
1. La prévention précoce dans les écoles
L’école est un lieu privilégié en matière de prévention précoce dans la mesure où elle constitue un véritable espace de dialogue. Y partager ses idées, opinions et idéaux avec les autres, sans préjugés ni conflits, est essentiel dans le développement continu du secteur éducatif. Cet atelier a permis d’ouvrir une discussion sur les meilleures façons de créer un tel environnement, sûr et ouvert, au sein du système éducatif, d’émanciper les enfants et les jeunes et les rendre plus forts à travers le dialogue et la pensée critique, meilleurs armes pour les rendre moins vulnérables à la radicalisation.
Dr. Ian Jamison – Directeur de l’Education et de la Formation, Tony Blair Institute for Global Change
Dr. Stijn Sickelinck – Professeur Adjoint, Université d’Utrecht
2. Les réseaux de prévention locale en Jordanie et au Liban : Que peuvent apprendre les intervenants locaux d’Europe et de la région MOAN les uns des autres ?
En savoir plus »En lire moins Cette séance a été consacrée aux premières expériences et réflexions tirées d’un projet d’échange Strong Cities Network mis en place entre des employés municipaux et des travailleurs locaux au Danemark, en Jordanie et au Liban. Ce projet comprenait le partage d’expérience dans la mise en place de « Réseaux de Prévention » inspirés par le modèle danois. Une expérience et des enseignements dont l’Europe pourrait tirer profit en matière de collaboration avec les dirigeants religieux et les activistes de la société civile du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord.Séance présidée par : Jonathan Birdwell – Directeur Politiques et Recherche, ISD
Co-présidée par : Khadijé Nasser – Responsable SCN pour la région MOAN, ISD
Henrik Holmskov – Mairie de Viborg, Danemark
Mirna Sabbagh – Mairie de Saïda, Liban
Nidal Khaled – Mairie de Majdal Anjar, Liban
Chadi Nachabé – Mairie de Tripoli, Liban
Fatima Al Kafawin – Mairie de Karak, Jordanie
Mohammed Zawareh – Mairie de Zarqa, Jordanie
3. Le dialogue interreligieux
Cette séance a été consacrée aux expériences de dialogue interreligieux et aux opportunités qu’ils présentent en matière de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent au sein des communautés locales. L’atelier était constitué de présentations courtes suivies d’un débat ouvert entre les participants, ponctué d’interventions individuelles.
Rabbi Michael Melchior – Grand Rabbin, Norvège
Lene Kühle
4. Travailler avec les familles
Cet atelier a été consacré à la prévention précoce par la sensibilisation communautaire et le travail avec les familles entrepris par les ONG. Les organisations non-gouvernementales travaillant dans ce domaine ont partagé leurs histoires, leurs approches et leurs expériences respectives en la matière au cours d’un dialogue avec les participants.
Karolina Dam – Fondatrice de Sons and Daughters of the World (Fils et filles du monde)
Bydelsmødre
Radicalisation Awareness Network (RAN) de l’UE
5. Les approches multi-institutionnelles
Cet atelier a été dédié aux approches multi-institutionnelles développées en matière de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent. Mettant en avant des exemples-phares de pratiques efficaces, les présentations ont attiré l’attention sur certaines structures et couvert différents cadres culturels et organisationnels.
La Radicalisation Awareness Network de l’UE (RAN)
Marian Misdrahi – Coordinatrice de Programme, CPRLV, Montréal
Le modèle Aarhus
6. Gérer l’extrémisme de droite
Cette session, consacrée à la montée de l’extrémisme de droite en Europe et en Amérique du Nord, a passé en revue les initiatives de prévention ou de traitement de ce phénomène dans lesquelles les villes peuvent jouer un rôle proactif. Ce tour d’horizon a inclus un guide de désengagement individuel, proposant des solutions allant du recours à des prestataires leaders en matière d’intervention individuelle, à des stratégies municipales spécifiques mises au point par certaines villes.
Présidé par : Daniel Hooton – Coordinateur du Strong Cities Network, ISD
Christian Picciolini – Co-fondateur de Life After Hate
Pat Nolan – Fournisseur d’intervention, Office for Security and Counter-Terrorism (OSCT), Royaume Uni
7. Approches globales : Votre ville a-t-elle vraiment besoin de dispositif de LCEV ?
L’objectif de cette session a été de déterminer si oui ou non un travail de LCEV s’imposait dans une ville en prenant en considération l’intégralité de la ville et les circonstances dans lesquelles il serait plus utile d’adopter d’autres approches, plus appropriées. Une discussion ouverte, s’appuyant sur l’expérience internationale acquise en la matière, a permis d’y exposer les avantages et les défis inhérents à l’action de LCEV. Elle a tenté d’esquisser un cadre dans lequel tous les aspects de la vie publique peuvent jouer un rôle actif dans la l’action menée contre la haine, la division et la violence de la manière la plus positive et proactive possible, en insistant sur l’importance de cerner et limiter les risques au niveau local en évaluant précisément les atouts dont dispose la municipalité, et en mettant au point des plans d’action appropriés, adaptés au contexte local et régional.
Rebecca Skellett – Directrice du Réseau Strong Cities, ISD
Joumana Silyan-Saba – Directrice de la Sécurité Publique, Ville de Los Angeles
Kimberly Field – Directrice, Domaine de pratique de la Lutte contre l’extrémisme violent, Creative Associates Intl
Deborah Kimble – Directrice, Gouvernance locale et résilience communautaire, Creative Associates Intl
8. Devenir résilient: prendre les devants et réagir suite aux incidents
Cette séance a été consacrée aux initiatives que les autorités et les communautés peuvent mettre au point pour limiter les répercussions néfastes d’événements à faible probabilité mais à fort impact, tels les actes terroristes. L’atelier s’est notamment penché sur l’atténuation des effets pré et post incident et a tenté de répondre à la question « comment préparer les communautés locales et les rendre résilientes à de tels incidents sans cultiver la peur » et « comment aider la communauté à récupérer en cas d’échec des mesures de prévention et d’interception mises en place».
David Eisenman – Directeur, UCLA Center for Public Health and Disasters
Lasse Lindekilde – Professeur Associé, Université d’Aarhus
9. Travailler au sein de programmes d’encadrement
Cet atelier, dédié aux programmes d’encadrement (plus précisément de mentorat) dans la prévention de l’extrémisme violent et de la radicalisation s’est déroulé en deux temps : d’abord, la description de l’arrière-plan théorique du programme de mentorat, puis les expériences pratiques d’un mentor issu du modèle Aarhus. Le professeur Preben Bertelsen et l’Agence Danoise de Recrutement et d’Intégration Internationale y ont présenté les objectifs et la configuration pratique du corps de mentors national.
Jan Gehlert – Chef de Section, Département des Services sociaux, Mairie d’Aarhus
Preben Bertelsen – Professeur de Psychologie sociétale et de la personnalité
10. Les enfants issus de familles radicalisées
Cette séance s’est focalisée sur les tendances et évolutions récentes concernant une nouvelle dimension du travail social auprès des familles : le travail auprès des enfants qui grandissent au sein de familles ou l’un des parents, ou les deux, sont radicalisés, même lorsque ces enfants ne montrent aucun signe visible de comportement à risque. Les contributeurs à l’atelier comprenaient des travailleurs sociaux actifs au sein du Modèle Aarhus et du RAN (Radicalisation Awareness Network, le réseau européen de sensibilisation en matière de radicalisation). Les intervenants du Modèle Aarhus y ont également présenté un nouvel outil de travail avec les enfants issus de familles radicalisées.
Radicalisation Awareness Network (RAN)
Le Modèle Aarhus
11. Créer de la résilience : Le point de vue des forces de l’ordre
Cette séance a examiné les meilleures façons de créer de la résilience localement du point de vue de forces de l’ordre et dans une approche multi-institutionnelle. Des agents de police du modèle Aarhus ont présenté leur expérience locale, des exemples d’affaires sur lesquelles ils ont travaillé et un nombre de questions à débattre. En plus de permettre à l’auditoire d’en savoir davantage sur les expériences vécues à Aarhus, les participants ont partagé leurs meilleures pratiques dans lesquelles la police a intervenu dans le cadre d’approches multi-institutionnelles pour prévenir la radicalisation et l’extrémisme violent.
Le Modèle Aarhus
12. Parcours personnels : Evaluer les risques de radicalisation et d’extrémisme violent en ligne
Cette séance, axée sur l’évaluation des risques de radicalisation en ligne et aux mesures de contre-extrémisme à adopter en la matière, a emmené les participants à travers des récits de parcours personnels d’intervenants qui ont intégré et quitté un mouvement extrémiste. L’atelier a permis d’exposer différentes manières de travailler dans le domaine, en pleine connaissance des processus de radicalisation en ligne et des meilleures façons d’éloigner les jeunes des voies qui les mènent à recourir exclusivement à des sources information qui peuvent les mener vers la haine et l’extrémisme. La séance a insisté sur l’importance de développer l’esprit critique chez les jeunes et de comprendre la mentalité et l’état d’esprit des individus les plus vulnérables aux messages des idéologies extrémistes.
Munir Zamir – Directeur, Zamir Creative Ltd.
13. Travailler avec des femmes rapatriées
L’atelier s’est concentré sur le contexte de radicalisation féminine observé dans la ville de Copenhague et aux défis particuliers que représente la problématique des femmes rapatriées. La Ville de Copenhague y a présenté son travail auprès de femmes rapatriées et, à travers la présentation de ses expériences basées sur des cas réels, elle a lancé et animé le dialogue et le débat entre les participants à l’atelier, avant d’inviter des intervenants de différentes parties du monde à partager leurs meilleures pratiques et leurs expériences les plus édifiantes en la matière.
14. La santé publique et les approches de prévention visant les gangs dans la LCEV en Tunisie
Cet atelier s’est penché sur l’adaptation d’une approche basée sur l’usage de la santé publique dans la prévention secondaire de la violence, pour réduire le risque, chez les jeunes, de rejoindre des groupes enclins à avoir un comportement violent. L’intervention dans la prévention secondaire de la violence inspirée par la prévention visant les gangs adoptée par la Ville de Los Angeles et appliquée en Amérique Centrale s’est avérée efficace pour repérer les individus les plus enclins à rejoindre un gang, réduire les facteurs de risque chez ses derniers grâce à des séances de consultation familiale intensives et de longue durée. Une étude de cas a été mise en avant, celle de la Tunisie, où une adaptation actuelle de la prévention secondaire de la violence est actuellement mise en œuvre dans le cadre de la lutte contre extrémisme violent.
Enrique Roig – Directeur du domaine de pratique Sécurité du Citoyen, Creative Associates Intl.
Halima Bali Mrad – Chief of Party, Projet ETTYSAL, Tunisie, Creative Associates Intl.
15. Les réfugiés et l’intégration : Prévenir la polarisation
Cette séance a été dédiée aux principaux défis liés à la crise des réfugiés, aux déplacés internes et urbains, à la lutte contre la polarisation et au développement de la cohésion au sein des communautés d’accueil. Elle s’est notamment intéressée au sort des réfugiés et déplacés dans différentes villes d’Asie du Sud, d’Europe et d’Amérique du Nord, en présentant des réponses innovantes, mises en place par les municipalités, et les meilleures pratiques pour des villes au contexte différent. L’atelier a également démontré l’importance des initiatives d’intégration locales, en observant comment ces dernières peuvent s’avérer des plus efficaces et avec quel genre de ville elles devraient travailler en partenariat.
Présidée par : Jørgen Kristiansen – Adjoint au Maire, Ville de Kristiansand, Norvège
Gulmina Bilal – Directeur, Individualland, Pakistan
Raphaela Schweiger – Responsable de Projet, Robert Bosch Stiftung GmbH
Dr. Muhammad Babar – Ville de Louisville, Kentucky
16. Promouvoir l’engagement de la jeunesse locale
Cette session visait à s’interroger sur la meilleure manière, pour les villes, de travailler efficacement avec la jeunesse locale afin d’assurer un engagement durable de la part des jeunes et les impliquer pour en faire des partenaires privilégiés dans la PVE et la LCEV, et de se demander comment les villes peuvent rendre la jeunesse locale plus forte, en poussant les jeunes à agir en tant qu’acteurs indépendants. La séance a également constitué une tribune pour les jeunes au sein de la conférence et les a mis en avant en tant que praticiens actifs dans la promotion de l’engagement des jeunes dans le monde entier.
Présidé par : Hans Bonte – Bourgmestre, Ville de Vilvoorde, Belgique
Niddal El-Jabr – PDG, Mino Danemark
Achaleke Christian Leke – Jeune activiste
Kelsey Bjornsgaard – Coordinatrice du Youth Civil Activism Network (YouthCAN), ISD
Louis Reynolds – Coordinateur de Projet, ISD
Claire Ignatowski – Senior Strategist for Youth and Systems, Creative Associates Intl.
17. La prévention offline de la radicalisation en ligne
Cet atelier s’est concentré sur l’idée de la prévention hors ligne de la radicalisation en ligne, notamment à travers l’éducation des jeunes par le biais de plateformes hors ligne. L’approche adoptée dans le modèle Aarhus s’appuie sur le contact et le dialogue directs avec le groupe ciblé, et sur le développement de la résilience numérique à travers le développement d’aptitudes particulières, telles que l’esprit critique ou le développement d’un fort esprit de camaraderie. Le modèle Aarhus y a présenté ses idées et sa situation actuelle, et a invité les participants à l’atelier et des intervenants supplémentaires à y discuter de la configuration initiale du programme, tout en échangeant des idées quant aux développements à venir.
Le modèle Aarhus
Vous pouvez télécharger le rapport du Sommet Mondial SCN 2017 en anglais ici.
Vous trouverez le compte-rendu de la troisième réunion du Comité Directeur International de SCN dans la Bibliothèque SCN. (N.B. L’accès à la bibliothèque de SCN est réservé aux membres du réseau. Pour lire le compte-rendu, veuillez vous enregistrer.)