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Strong Cities à la session de la Conférence des maires des États-Unis sur la haine et l’extrémisme

Date de publication :
25/01/2023
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— 3 minutes temps de lecture

Le directeur exécutif du Réseau des villes fortes, Eric Rosand, a participé à une session spéciale sur la lutte contre la haine et l’extrémisme et la violence qu’ils alimentent lors de la réunion de l’hiver 2023 de la Conférence des maires des États-Unis. La session, coprésidée par Ron Nirenberg, maire de San Antonio, et David Holt, maire d’Oklahoma City, s’est concentrée sur les menaces de haine et d’extrémisme auxquelles les villes sont confrontées et sur ce que les maires peuvent faire pour les prévenir et y répondre, en reconnaissant que les maires (souvent seuls) « comprennent comment les maux de la haine et de l’extrémisme affectent leurs communautés ».

La session spéciale, qui s’est tenue à Washington, DC, le 18 janvier, a notamment abordé les questions relatives au système de signalement des crimes de haine, sous-utilisé, mis en place par le gouvernement fédéral. Vanita Gupta, procureur général adjoint au ministère américain de la justice, a souligné que le renforcement de la confiance entre les forces de l’ordre et les communautés locales, ainsi qu’une meilleure compréhension au sein des communautés de la manière d’identifier et de signaler les crimes haineux, permettraient d’augmenter le nombre de signalements. Elle a parlé de ce que les maires peuvent faire pour aider à cet égard.

L’Anti-Defamation League (ADL) a présenté les outils qu’elle a développés et qui peuvent aider les villes à mettre en œuvre le Pacte des maires pour la lutte contre la haine et l’extrémisme en 10 points, annoncé lors du sommet « United We Stand » qui s’est tenu à la Maison Blanche en septembre 2022. Il s’agit notamment de fournir aux villes des informations sur les tendances nationales et locales en matière d’incidents haineux et de dispenser aux forces de l’ordre une formation à la lutte contre les préjugés, ce qui permet d’instaurer un climat de confiance avec les communautés locales. L’ADL travaille également avec la ville d’Edmonton (Alberta, Canada) pour développer un outil pilote qui l’aidera à identifier, suivre et supprimer les symboles de haine dans ses communautés.

Un certain nombre d’autres maires, y compris de villes membres de Strong Cities, ont partagé des exemples pratiques de mesures qu’ils prennent pour faire face à ces menaces, soulignant le rôle essentiel que jouent ici le leadership, la collaboration multidisciplinaire et multisectorielle, et l’accent mis sur la diversité et l’inclusion. Par exemple, le maire Nirenberg a souligné la manière dont San Antonio (Texas, États-Unis) s’efforce de « développer les muscles de la compassion » grâce à Compassionate USA, un programme qui comprendra un programme téléchargeable que les villes des États-Unis pourront utiliser pour lutter contre la haine. Sharon Weston Broome, maire de Baton Rouge (Louisiane, États-Unis), a souligné la nécessité pour les maires de tracer une voie qui permette à des conversations difficiles, notamment sur le racisme, l’injustice et la haine, d’avoir lieu au sein d’un échantillon représentatif de la population.

Le maire d’Helsinki (Finlande), Juhana Vartiainen, a présenté le point de vue d’un maire d’une ville européenne participant à l’initiative transatlantique de Strong Cities, qui vise à renforcer la coopération entre les maires et les villes d’Amérique du Nord et d’Europe. Il a expliqué comment les villes peuvent utilement tirer parti des services de base qu’elles fournissent, notamment en matière d’éducation et d’aide sociale, pour créer un environnement inclusif qui ne soit pas propice à la haine. Cette approche garantit également une coopération étroite avec la police afin de s’assurer que lorsque la menace de violence est réelle, les forces de l’ordre peuvent intervenir.

Todd Gloria, maire de San Diego (Californie, États-Unis), a rappelé aux participants l’impact positif de la voix des maires et la nécessité pour eux de s’exprimer de manière cohérente contre la haine et l’extrémisme et d’engager des financements à long terme pour soutenir les efforts locaux de lutte contre ces menaces. Il a également souligné l’importance de créer des opportunités pour les maires de partager et d’apprendre les uns des autres plus régulièrement sur ces questions, notant que « les bons maires empruntent mais les grands maires se volent les uns aux autres ».

Tout en se faisant l’écho de l’appel lancé aux élus locaux pour qu’ils s’expriment afin de contrer les graines de la haine qui ont été semées, le maire adjoint de Munich (Allemagne) a fait remarquer que ces dirigeants (en particulier les femmes) sont de plus en plus pris pour cible par les groupes haineux. Cela souligne la nécessité d’accorder plus d’attention à cet aspect de la menace.

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