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Le sommet africain « Strong CIties » et l’échange inter-comtés au Kenya mettent en lumière les priorités locales en matière de prévention pour 2022

Date de publication :
13/01/2022
Type de contenu :
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— 5 minutes temps de lecture

Ci-dessus : Les participants prennent part à l’échange inter-comtés du Kenya, décembre 2021

Auteur : Isel Van Zyl

Coordinateur de l’action civique et du renforcement des capacités

Depuis l’apparition de la pandémie de Covid-19 au début de l’année 2020, les habitants du monde entier n’ont pas été autorisés à voyager en dehors de leur région immédiate ou à organiser des réunions en personne. Cela a largement interrompu les nombreuses activités de dialogue, de mise en réseau, d’engagement communautaire et autres activités de renforcement de la confiance qui sont devenues la marque de fabrique des efforts programmatiques visant à prévenir l’extrémisme violent. L’absence d’activités d’EPV en personne survient à un moment où elles sont plus cruciales que jamais, la pandémie amplifiant et exacerbant souvent les griefs existants – généralement contre le gouvernement – dans les communautés marginalisées d’Afrique, ce qui permet à certains groupes de devenir plus vulnérables au recrutement dans l’extrémisme violent.

Malgré les difficultés posées par la pandémie, le réseau des villes fortes – un réseau mondial de quelque 150 villes et autres autorités locales dont l’objectif est de renforcer et d’accroître les contributions de ces parties prenantes aux efforts de prévention de la pauvreté de l’ensemble de la société – a récemment organisé deux activités visant à surmonter les difficultés liées à la catalyse et au maintien des efforts de prévention multipartites menés à l’échelon local.

Le premier de ces événements a été un échange inter-comtés en personne au Kenya impliquant quatre comtés (Nakuru, Kwale, Lamu et Isiolo) au cours duquel les participants ont partagé leurs expériences et les leçons apprises en se concentrant particulièrement sur les défis et les bonnes pratiques dans la mise en œuvre des plans d’action des comtés en matière de protection et de conservation de la nature.

Au cours de l’échange, les principaux acteurs locaux impliqués dans le Forum d’engagement communautaire (CEF) au niveau du comté, créé pour aider à la mise en œuvre des CAP, ont suivi leurs homologues d’autres comtés afin de partager les succès et les défis des approches P/CVE, les stratégies de mise en œuvre des plans d’action et les priorités thématiques.


Compte tenu notamment des défis posés par la pandémie, les orateurs ont souligné la nécessité pour les gouvernements nationaux et locaux de mieux répondre aux besoins croissants de leurs citoyens et de redoubler d’efforts pour atténuer la marginalisation des communautés vulnérables.

À la suite de cet échange, le RCS a organisé un événement virtuel pour discuter des résultats les plus pertinents et des leçons apprises que les participants souhaiteraient mettre en œuvre dans leurs comtés. Parmi celles-ci, l’argument selon lequel les activités de l’EVP ne peuvent être couronnées de succès qu’avec un engagement régulier auprès des parties prenantes concernées, telles que les gouvernements des comtés. Deuxièmement, les participants se sont réjouis de la possibilité de partager leurs expériences et d’apprendre dans des contextes différents, en établissant des relations avec d’autres praticiens qui travaillent également à la prévention de l’extrémisme violent. Troisièmement, les participants ont souligné la nécessité d’organiser des activités telles que les échanges inter-comtés en personne, car cela permet d’approfondir les discussions et de se rendre dans différentes institutions et de rencontrer les partenaires concernés. Enfin, toutes les organisations participantes ont reconnu que des opportunités telles que l’échange inter-comtés permettaient de partager des enseignements et des bonnes pratiques, et de renforcer la coopération entre différents comtés et différentes organisations.

Se concentrant sur le continent africain au sens large, le RCS a ensuite accueilli le Sommet de l’Afrique : Supporting City-Led Efforts to Address Hate, Polarisation and Extremism, en partenariat avec la coalition Kilindini et le gouvernement du comté de Mombasa. Des intervenants d’agences internationales, de gouvernements nationaux et locaux et d’organisations locales de la société civile ont partagé leurs expériences, les enseignements tirés et les défis à relever sur des sujets importants tels que l’impact de la COVID-19 sur l’ETP, l’inclusion des jeunes et la manière d’améliorer les approches multipartites de l’ETP sur le continent.

Plusieurs points de discussion et recommandations ont été mis en évidence au cours des cinq sessions du Sommet de l’Afrique. Ils ont notamment salué la valeur ajoutée des approches locales et multipartites de la prévention et de la lutte contre la pauvreté, soulignant ainsi la nécessité d’instaurer la confiance, de partager l’information et d’approfondir la coopération entre les différents acteurs locaux, tels que le secteur privé, les autorités locales, les praticiens de la santé et les institutions religieuses.

En outre, les orateurs ont souligné la façon dont le COVID-19 a exacerbé les conditions propices à l’extrémisme violent, notamment le manque d’accès aux services, le chômage, l’augmentation de la pauvreté et les sentiments de marginalisation et d’exclusion. Compte tenu notamment des défis posés par la pandémie, les intervenants ont souligné la nécessité pour les gouvernements nationaux et locaux de mieux répondre aux besoins croissants de leurs citoyens et de redoubler d’efforts pour atténuer la marginalisation des communautés vulnérables. En outre, les intervenants ont discuté de l’importance d’impliquer les jeunes dans la conception et la mise en œuvre de programmes visant à renforcer la résilience et à empêcher l’extrémisme et la haine de s’enraciner. Ils ont attiré l’attention sur la nécessité de veiller à ce que ces programmes soient adaptés à l’âge des participants afin d’encourager la participation des jeunes qu’ils recherchent.

Ces deux activités du RCS visaient à réaliser ce qui a fait défaut au cours de l’année et demie écoulée : réunir et créer l’occasion d’engagements multipartites sur l’identification des priorités locales en matière de protection et d’éradication de la pauvreté en Afrique et sur la meilleure façon de les aborder à l’avenir.

Ces événements ont souligné l’importance constante d’améliorer et d’encourager la coopération entre les gouvernements nationaux et locaux, la société civile et les organisations multilatérales, en particulier pour permettre aux villes et autres autorités locales de mieux exploiter leurs avantages comparatifs en matière de prévention. Les activités multipartites qui relient les gouvernements nationaux et locaux et les acteurs non gouvernementaux sont essentielles pour progresser dans ce domaine et la croissance prévue du RCS en Afrique en 2022 permettra d’organiser davantage d’activités de ce type – qu’elles soient en personne, virtuelles ou hybrides – ce qui créera davantage de possibilités de mise en réseau et de collaboration qui devraient déboucher sur des plans et des programmes de prévention et de lutte contre la pauvreté plus efficaces et plus durables.


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