L’Institute for Strategic Dialogue (l’Institut de dialogue stratégique, ISD) est une organisation mondiale de lutte contre l’extrémisme dédiée à rendre les nouvelles générations mieux armées contre la haine et l’extrémisme, grâce à des solutions pratiques, efficaces, modulables et financièrement abordables. Au cours des dix dernières années, ISD a su répondre à la menace grandissante que représentent les mouvements extrémistes et les idéologies qui les sous-tendent en proposant des programmes de pointe, conçus grâce à des expertises mondiales dans différents domaines : communications, technologie, réseaux communautaires, connaissances, recherche et conseil en élaboration de politiques.

En plus de ces programmes transversaux phares, mêlant éducation, recherche, communication et réseaux communautaires, ISD offre ses services en conseil stratégique à plus de 15 gouvernements et 100 villes dans le monde entier, permettant la médiation et l’échange de meilleurs pratiques entre décideurs et praticiens politiques, dans une optique de coordination des programmes de lutte contre l’extrémisme. ISD propose aussi des services de conseil stratégique de haut niveau dans le secteur de la technologie, dans le but d’harmoniser les efforts, en coopération avec les gouvernements et les acteurs de la société civile.

En tant qu’organisation indépendante, ISD est en mesure de se charger de la coordination avec les secteurs privé, académique, gouvernemental et la société civile, milieux qui sont souvent dans une dynamique contradictoire. C’est pourquoi nous les aidons à synergiser leurs efforts, en s’assurant que chacun d’eux joue un rôle approprié dans la lutte contre l’extrémisme.

Les objectifs stratégiques à court et long terme du Réseau Villes Fortes sont définis en étroite collaboration avec le Comité Directeur International de SCN (CDI), composé de villes membres et de partenaires stratégiques. Le CDI a pour mission de s’assurer que la gouvernance métropolitaine et les besoins des membres sont bien au cœur de notre action.

C’est la lutte contre l’extrémisme violent. Dans ce domaine, cette terminologie peut évidemment s’avérer problématique. Cependant, nous employons cette expression pour désigner le vaste domaine d’action engagée (dans la recherche, la conception de programmes et l’action constructive) pour contrer le discours tenu et la menace posée par l’extrémisme violent et les conditions qui peuvent favoriser la montée et la dissémination d’idées extrémistes au sein des communautés ou entre elles.

Nous admettons que l’emploi d’une terminologie comme LCEV ou PEV (prévention de l’extrémisme violent) prête à controverse et qu’elle ait parfois été perçue comme représentative des politiques et approches de certains gouvernements. Toutefois, Strong Cities Network n’emploie pas ces termes pour refléter un ensemble de politiques et d’approches préétabli, ni ne l’utilise sans pleine conscience de son aspect contextuel sensible ou de ses éventuelles connotations politiques ou idéologiques, ou encore de sa sémantique lexicale.

Que vous travailliez dans une municipalité à titre officiel ou dans une agence de première ligne ou que vous soyez membre d’une équipe politique gouvernante ou participant à l’élaboration de politiques locales, votre candidature pour rejoindre le Strong Cities Network est la bienvenue. Vous pouvez soumettre votre formulaire de demande d’informations relatives à l’adhésion en ligne ici.here.

Nous prévoyons de répondre à toute demande de renseignements relatifs à l’adhésion dans un délai de 2 à 3 jours ouvrés. Notre équipe vous enverra alors un formulaire d’adhésion court, dans lequel on vous demandera de fournir les coordonnées de 2 ou 3 contacts principaux, ainsi qu’un bref descriptif contextuel des problèmes d’extrémisme violent auxquels votre ville est confrontée et de l’approche que vous avez adoptée pour les contrer. Idéalement, un de ces contacts ferait partie du cabinet du maire de la ville ou de l’équipe ou service chargé de l’élaboration des politiques en matière de LCEV et pourrait gérer les relations avec le maire ou le gouverneur officiellement mandaté, ou avec l’autorité compétente en la matière qui fera partie du réseau. Nous préférerions aussi qu’une autre personne parmi les contacts désignés travaille dans la LCEV ou dans un domaine qui s’y apparente.

Suite à la réception de votre formulaire de candidature dûment renseigné, nous nous efforcerons de répondre dans les 2 à 3 jours ouvrés pour confirmer votre adhésion, vous fournissant le détail des activités à venir et des informations sur la recherche collaborative, les ressources dont disposent les nouveaux membres et comment accéder à la plateforme internet de SCN, un portail spécialisé développé exclusivement pour les membres du réseau.

Lorsque nous confirmons l’adhésion d’un nouveau membre au Strong Cities Network, nous lui communiquons un exemplaire de la Charte de projet Strong Cities Network (SCN Terms of Reference), dans lequel figure le nom des contacts désignés. En plus d’expliquer le contexte, les ambitions et les objectifs stratégiques de Strong Cities Network, la Charte de projet présente les principes fondamentaux qui régissent notre action et notre engagement dans le monde entier.
Les membres du réseau SCN s’engagent fermement à adhérer aux principes suivants :

• • La protection des droits de l’homme dans les efforts déployés pour contrer l’extrémisme violent, quelles que soient les formes sous lesquelles il se manifeste ;
• • Reconnaître que l’extrémisme violent et les efforts de prévention ne devraient pas être associés à une religion, nationalité, civilisation ou ethnie en particulier ;
• • S’engager à s’opposer à tout acte de discrimination basé sur la religion ou autre ;
• • L’implication dans les politiques et les programmes qui traitent des phénomènes tels que la culpabilité par association, les réactions adverses, le sectarisme, l’intolérance ou les crimes haineux, qui peuvent survenir en concomitance avec des actes d’extrémisme violent ;
• • Le partenariat avec les communautés locales, y compris les jeunes, les femmes, les autorités religieuses, de manière intégrative, collaborative, non discriminatoire et dans le respect des droits de tous ;
• • La surveillance et l’évaluation des activités et initiatives visant à établir une cohésion et une résilience sociale face à l’extrémisme violent, et le partage d’informations de nature non sensible avec Strong Cities Network ;
• • S’engager à une transparence totale quant aux sources de financement des activités et de la gestion du Strong Cities Network.

Ces principes ont été définis et convenus au cours de la réunion inaugurale du Comité Directeur International de Strong Cities Network. Les principes directeurs du SCN, comme définis dans la Charte de projet, sont régulièrement examinés au cours de chaque réunion du Comité Directeur International du réseau.

Nous nous engageons à une transparence absolue quant à nos sources de financement pour le réseau.

Le Strong Cities Network a été conçu et lancé grâce à un financement initial prévu par le Département d’Etat des Etats Unis pour accompagner le développement et l’expansion du réseau, encourager un engagement significatif auprès des Villes et autres entités infranationales à travers le monde, assurer des ressources et mettre en place un programme d’activités adapté aux besoins des membres.

Le SCN cherche à diversifier ses sources de financement dans la mesure du possible en élargissant son champ d’activité et d’engagement et à démontrer que la responsabilité en matière de lutte contre l’extrémisme violent n’incombe pas uniquement aux gouvernements mais à de multiples secteurs, et exige le concours de toutes les communautés.

En élargissant notre soutien gouvernemental, nous avons mis au point un partenariat exceptionnel en matière d’enseignement intensif et de développement des compétences entre les municipalités du Danemark et celles de Jordanie et du Liban, parrainé par le ministère danois des Affaires étrangères. Nous avons également lancé un programme de travail spécifique focalisé sur l’engagement de la jeunesse jordanienne et tunisienne et parrainé par le ministère norvégien des Affaires étrangères.

Le financement gouvernemental apporté par nos trois gouvernements donneurs actuels a été supplémenté par un apport ponctuel en nature dispensé par des partenaires et des Villes membres, incluant l’organisation d’ateliers et autres activités de formation.

Nous défendons constamment les mérites de la diversité des parties prenantes et des sources de financement des programmes de LCEV, à petite et à grande échelle. Après avoir mis en place un « groupe de travail Villes » basé sur des partenariats entre le public et le privé en 2016 et 2017, le Comité Directeur International de SCN œuvre actuellement pour consolider l’engagement des donneurs et augmenter la participation du secteur privé aux initiatives de LCEV menées par les Villes.

Nous refusons de recevoir des fonds provenant de gouvernements et autres organisations qui défendent ou appliquent, à notre sens, des approches contraires aux principes du Strong Cities Network.

Nous reconnaissons que l’historique récent du contre-terrorisme et du travail mené en matière de LCEV ont été – et continuent d’être – extrêmement contentieux dans certains contextes.

Malheureusement, quelques reportages négatifs et des informations mensongères ont circulé à propos de Strong Cities Network, ses objectifs, la nature de ses activités et les entités qui le soutiennent. Fort heureusement, ces rumeurs restent relativement isolées et la majorité des échos dans les médias traditionnels ont été très positifs. Toutefois, si vous avez lu ou entendu quelque chose à notre propos qui vous pousse à douter de nos intentions ou de la nature de nos activités, nous vous invitons à lire le document que nous avons élaboré pour discréditer les fausses rumeurs en apportant des éclaircissements importants nous concernant, de manière transparente.

Le Strong Cities Network s’engage à travailler avec les communautés et pour elles, afin de rendre leur ville, leur commune ou leur région plus forte, plus sûre et plus unie. Nous le faisons en toute bonne foi, dans un esprit d’ouverture totale et armés de la conviction que la lutte contre l’extrémisme violent et les problèmes et conditions qui favorisent son apparition relèvent de notre responsabilité à tous, dans toute communauté, que nous soyons des responsables politiques ou la population au service de laquelle ces derniers travaillent.